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Carlie - Fan fiction Twilight - Reprendre sa vie en main

Carlie - Fan fiction Twilight - Reprendre sa vie en main
  • Fiction autour des personnages de S. Meyer. Ils sont tous humains. Bella mise à la porte par son père car enceinte. Edward dévasté par sa fugue. Quatre ans plus tard, ils se revoient mais pas comme dans les romans à l'eau de rose. Enquête, Amour et pleins
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Carlie - Fan fiction Twilight - Reprendre sa vie en main
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15 novembre 2009

Epilogue - Quelques mois aprés ... il était un Joyeux Noël

Coucou de l'auteure

Et voilà le der des der de cette fiction : l'épilogue.

Encore un grand merci à celles et ceux qui m'ont lu et qui ont appréciés, qui ont laissé des commentaires pour m'aider à avancer.

Je pense faire deux OS en rapport à cette fic aprés ce sera la fin et snif !!!!

Je vais essayer de me pencher sur Garrett et Eméline pour la finir et aprés je m'attaquerai à ma troisième fic, que je commence à écrire.

Bisous à tout le monde

Carlie

---------

POV Esmée

Nous étions en fin d’année, année qui avait été riche en surprise et en émotions. Nous avions retrouvé notre Edward avec le retour de Bella et de sa fille Méline, j’avais retrouvé mon Alice avec l’annonce de sa grossesse.

La naissance du petit Ethan, le fils de Rosalie et d’Emmett, ils n’étaient pas mes enfants mais ils faisaient partis de ma famille et je les adorais. Ils avaient emménagé à Seattle peu de temps après la naissance d’Ethan. Rosalie était une mère merveilleuse et Emmett un vrai papa gâteau. Emmett avait racheté un pub et Rosalie avait décidé de reprendre des cours pour travailler avec les enfants.

Puis nous avions aidés ma petite Alice et son futur mari a déménagé à Seattle aussi. En août, elle avait donné naissance à deux magnifiques bébés après plusieurs heures de souffrance ; Léo et Piper étaient nés. Jasper avait retrouvé du travail dans un grand cabinet d’avocats de Seattle et Alice et bien ma chère et tendre fille préféraient rester à pouponner pour l’instant ; elle n’abandonnait pas son idée de monter sa propre maison de couture mais pour l’instant sa priorité était ses enfants et comme je pouvais la comprendre.

Début octobre, notre fils Edward qui avait changé du tout au tout depuis que Bella et Méline étaient dans sa vie. Ce fils qui m’avait fait si peur, que j’avais eu si peur de perdre était arrivé à l’improviste avec Bella et ma petite fille pour nous annoncer qu’ils avaient déménagé à Seattle. Carlisle et moi étions tombés des nues ; ils avaient tout fait sans n’en parler à personne. J’étais au comble du bonheur, la vie ne pouvait me faire de plus beau cadeau : mes enfants étaient revenus « au bercail ».

Ce soir serait notre premier réveillon en famille, les enfants étaient arrivés la veille pour nous aider à tout préparer. La maison était remplie de cris, de pleurs, de bonnes humeurs. Emmett, Bella et Jasper étaient au salon en train de décorer, je les regardais, attendris et heureuse. Carlisle devait rentrer d’un instant à l’autre. Le portable de Jasper sonna et il partit dehors pour répondre. Bella s’avança vers moi :

« Esmée ! Vous allez bien ? »

« Oh ! … oui, ma chérie ne t’inquiète pas tout va très bien. Vous avoir ici, c’est un tel bonheur. Où est Méline ? »

« Avec Rosalie et Alice, elle les aides pours la toilette de Léo et Piper ; Rose la laisse choisir les vêtements d’Ethan ; entre nous je ne crois pas que ce soit une bonne idée mais bon c’est un bon entraînement ».

Je vis Bella rougir sur ces derniers mots, elle mit un doigt sur ses lèvres pour me faire savoir que c’était encore un secret. J’avais envie de pleurer mais cela aurait trahi ce moment :

« Edward n’est pas au courant encore, je voulais attendre mon rendez-vous chez le gynéco qui était avant-hier »

« Tu ne pouvais pas faire plus beau cadeau, bon je vais retourner au fourneau ».

J’embrassais Bella, à ce moment Jasper revint et son visage était à peine reconnaissable, lui qui reflétait calme et douceur, là on ne voyait que colère et tristesse. Il vint vers nous :

« Esmée, je vais à l’hôpital ; Carlisle m’y attend. Puis je vous demander, s’il vous plaît, … la possibilité d’héberger … ma … mère ».

Ses yeux se remplirent de larmes, Bella comprit et moi aussi, Charlie avait envoyé une fois de plus Flora à l’hôpital. Emmett s’était rapproché et avait entendu.

« Je vais demander aux filles de préparer le bureau de Carlisle, le canapé se transforme en lit et il est assez confortable, elle peut rester ici le temps qu’elle veut, elle est la bienvenue ».

Jasper me remercia d’un hochement de tête, Bella attrapa son manteau et les clés de la voiture d’Edward :

« Esmée, pouvez vous vous occuper de Méline ? »

« Bien sur »

« Emmett ? ».

Il ne répondit pas et prit son manteau.

Ils partirent tous les trois, Charlie était allé trop loin. Je montais avertir Alice, qui se mit à pleurer. Je prévins Edward et il m’aida pour finir de préparer le repas, il était hors de question que Charlie, ce monstre, me prive de ce merveilleux réveillon. J’avais confiance en mon mari et en Jasper pour faire ce qu’il y avait à faire.

POV Jasper

La vie, ces derniers mois, avait été merveilleuse. Depuis notre installation à Seattle et la naissance des jumeaux, tout était parfait. Nous avions repoussé les noces avec Alice car un mois après notre installation, son médecin l’avait alités jusqu’à la fin de la grossesse ; bien sur je vous laisse imaginer ma pile électrique personnel rester coucher toute la journée.

Ce réveillon de Noël allait être merveilleux mais j’avais un peu mal. Ma mère me manquait, la savoir à quelques kilomètres de moi et ne pas pouvoir la voir, c’était dur et cela était devenu de plus en plus dur depuis la naissance de Léo et Piper. Quand Esmée était venue à la maternité et que j’avais vu son visage en voyant ses petits enfants, j’aurais voulu voir la même expression sur le visage de ma mère.

Nous étions au salon, entrain de finir la déco quand mon portable sonna :

« Oui »

« Jasper c’est Carlisle »

« Et on vous attend, je vous signale »

« Oui je sais, Jasper … »

« Carlisle que se passe t il ? Vous êtes bizarre »

« C’est Flora »

« Il a encore … »

« Oui »

« Dans quel état est-elle ? »

« Nous l’avons soigné mais je t’avoue que ce n’est pas très beau à voir, je pense qu’il voudrait mieux que tu viennes. Jasper, je sais que c’est elle qui a décidé de rester avec Charlie mais … »

« C’est bon, j’arrive. Il est là ? »

« Oui, dans la salle d’attente »

« J’arrive ».

Je raccrochai et rentrais, je m’avançais vers Esmée qui parlait avec Bella. Je lui demandais de l’aide pour ma mère et elle accepta. Bella et Emmett étaient à mes côtés, il ne voulait pas me laisser y aller tout seul.

Nous arrivâmes rapidement à l’hôpital (Bella au volant ! plus jamais surtout quand il y a urgence !!), dans la salle des urgences j’aperçus Charlie, ce dernier se leva. Je n’avais qu’une seule envie, lui envoyer mon poing dans la figure :

« Oh voilà mes enfants » il était à moitié alcoolisé.

Mon poing se serrait, je sentis une main sur mon épaule et une autre sur mon poing, Emmett et Bella, mon frère et ma sœur ; Emmett secoua la tête pour me dire « non, ne fait pas çà », je pris une profonde inspiration :

« De quels enfants parlez-vous, Charlie ? De nous ? Je crois que cela fait longtemps que vous avez perdu vos enfants, Charlie ! Quant à moi, je ne vous ai jamais considéré comme mon père ni même comme un père ».

Je vis de la colère dans ses yeux :

« Charlie, je vous avais prévenu. Ma mère vient avec moi, empêchez là et je vous tue, faite un moindre geste et je vous tue, faite une moindre action en justice et vous perdrez tout ce qui vous reste »

« Tu me menaces et devant témoins en plus »

« Oui, je le fais car je sais que vous ne gagnerez pas. Je vais faire en sorte que ma mère demande le divorce, je vais la faire sortir de l’enfer de l’alcool et je vous préviens essayer de l’approcher et je vous le redis : je vous tue ».

Il voulut parler mais Emmett leva sa main pour la lui plaquer sur sa bouche :

« S’il le faut, je l’aiderai à te tuer P  A P A ».

Pour la première fois de ma vie, je vis de la peur dans les yeux de Charlie. Emmett avait tout enduré sans jamais rien dire mais aujourd’hui Emmett était d’un gabarit plutôt imposant et personne ni même son père ne faisait le poids contre lui. Quand il avait prononcé le mot « papa », j’avais senti toute la haine qu’il avait toujours ressentie et refoulé contre son père, aujourd’hui le cordon était coupé définitivement.

Nous trouvâmes Carlisle, il était avec elle ; elle se tourna. Mes larmes coulèrent sans que je puisse les arrêter ou les contrôler, le visage de ma mère était si tuméfié de partout, j’avais du mal à la reconnaitre seul ses yeux me disaient que c’était elle. Je m’avançais pour la prendre dans mes bras, elle se mit à pleurer :

« Mon fils ! Au mon dieu, je te demande pardon »

« Non ! Non ! Maman, ce n’est pas ta faute. Chut ! Maman, … viens avec moi, viens avec nous ; on va t’aider à t’en sortir, je t’aiderai … si tu veux divorcer de Charlie ; maman je t’en prie laisse moi t’aider, laisse nous te sauver ! Je veux que … mes enfants connaissent leur deuxième grand-mère »

Mon ton s’était fait suppliant, elle regarda Bella et Emmett puis plongea ses merveilleux yeux bleus dans les miens :

« Oui ».

Je pris ma mère dans mes bras, nous restâmes une bonne dizaine de minutes dans les bras l’un de l’autre, j’avais retrouvé ma mère. Beaucoup de chose restait à faire pour qu’elle aille mieux mais je veillerai sur elle ; elle viendra vivre avec Alice, les enfants et moi ; Alice ne dira pas non, ma future femme avait un cœur d’or.

Nous partîmes de l’hôpital, Charlie était parti. Nous arrivions chez Carlisle et Esmée ; Alice était sur le perron. Quand ma mère descendit de voiture, Alice s’approcha doucement de nous, elle fit un grand sourire à ma mère :

« Nous vous attendions, Flora ! Vos petits enfants sont impatients de vous connaitre ».

Je laissais ma mère au bras de Bella et soulevais mon Alice pour l’embrasser comme jamais, je l’aimais plus que tout.

« Merci ».

POV Esmée

L’arrivée de Flora fut émouvante mais elle fut rapidement dans l’ambiance et elle vint même m’aider à terminer le repas. Nous avions décidé au dernier moment de ne pas mettre de vin à table, Flora me remercia.

Le diner fut un vrai moment de bonheur, tout était parfait. Puis vint le moment de la distribution des cadeaux, nous étions tous installés devant la cheminée, Méline était toute excitée. Nous avions décidé de ne pas nous donner les cadeaux pour les adultes, Flora aurait été délaissée et de cela il en était hors de question ; un seul cadeau serait fait ce soir, je regardais Bella qui essayait de cacher son émotion :

« Ce soir, c’est Bella qui va nous offrir le dernier cadeau ».

Elle prit un petit paquet qu’elle donna à Edward, ce dernier fut un peu surpris. Il commença à défaire le paquet et tout à coup son regard se stoppa devant une petite boîte, Alice qui était à côté de son frère regarda Bella avec un énorme sourire :

« C’est ce que je crois ? »

Bella hocha la tête pour dire oui, tout le monde se regardait, Emmett se racla la gorge :

« On peut voir ? »

Edward retourna la boite qui contenait des petites chaussures pour bébé. Méline fut la plus rapide à réagir et sauta au cou de sa mère ; Edward laissa tomber la boite, les yeux remplient de larmes :

« C’est vrai ? » demanda-t-il en regardant sa douce Bella

« Oui mon amour ».

Méline sauta dans les bras de son père :

« Papa, je vais avoir un petit frère ou petite sœur, c’est génial ». Méline était plus qu’heureuse depuis la naissance de tous ces cousins, elle répétait tous les jours à ses parents qu’elle voulait un petit frère ou une petite sœur.

« Oui ma princesse et c’est le plus beau des cadeaux ».

Il embrassa Bella en posant sa main sur son ventre qui bientôt s’arrondirait pour leur plus grand bonheur ; puis les félicitations fusèrent de tout le monde.

Ce Noël avait été vraiment parfait et le reste de nos vies le serait également.

Je finissais de ranger et montais me coucher, en ouvrant la porte de notre chambre, mon doux et tendre mari m’attendait dans notre lit avec un album photos dans les mains. Je rejoignais Carlisle et me pelotonnait dans ses bras pour contempler notre vie en image.

THE END

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31 octobre 2009

Chapitre 35 - Reprendre sa vie en main !

NOTE DE L'AUTEURE

coucou

Voilà, le dernier chapitre de ma fiction. J'ai en préparation trois épilogues avec trois évènements pour que vous ne soyez pas trop en manque de savoir comment s'en sorte tous mes personnages.

J'ai été ravie d'écrire cette fiction et encore plus ravie de votre lecture. Vos commentaires m'ont fais chaud au coeur et m'ont encouragé à continuer.

Maintenant, je dois m'attaquer à la fin de ma première fic et je dois dire que pour l'instant, l'inspiration me manque.

Merci de m'avoir lu et soutenu, merci.

Carlie

et voilà le dernier chapitre :

POV Bella

Je me sentais bizarre, mes paupières étaient encore lourdes mais tout doucement je me réveillais.

Je bougeais la tête pour voir où j’étais : encore l’hôpital. J’allais devenir allergique. Une infirmière s’approcha de moi :

« Mademoiselle Swann, comment vous sentez vous ? »

« Çà pourrait aller mieux »

« Je vais chercher le médecin ».

Je la retenais en attrapant sa main :

« Oui, mademoiselle »

« Ma famille ? »

« Ne vous inquiétez pas, le docteur Cullen a été très clair : le prévenir dès votre réveil, ce que je vais faire tout de suite ».

Elle me sourit et je me sentis un peu mieux. Le médecin arriva :

« Bonjour mademoiselle. Je vais aller droit au but »

« Bien ».

je commençais à avoir peur, il le vit et posa une main sur mon bras :

« Doucement mademoiselle, calmez vous. Voilà, vous avez perdu énormément de sang à cause premièrement d’une fauche couche dû vraisemblablement à des violences assez grave sur vous ».

James !!! J’avais la rage, tout était de sa faute. Je tremblais et mes larmes commençaient à couler sur mon visage.

« Je sais c’est dur mademoiselle, deuxièmement vous avez eu un éclatement de la rate et nous avons du vous opérer. Tout s’est bien passée, nous avons enlevé cet organe et nous avons du vous transfuser, mais vous pourrez vivre normalement, bien sur avec quelques précautions ».

Je savais que l’on pouvait très bien vivre sans la rate et je m’en foutais royalement de l’avoir encore ou pas. La seule chose qui me préoccupait, était ma fausse couche et les conséquences. Je ravalais difficilement les sanglots :

« Docteur ? »

J’avais peur de la suite mais je devais savoir, en l’attendant j’avais réfléchi. Ma vie s’était Méline et Edward et jamais je ne pourrais vivre sans eux. Je savais que tant que James serait en liberté je ne pourrais pas être tranquille mais une chose me faisait encore plus peur, c’était de ne plus jamais pouvoir donner la possibilité à Edward de vivre ce qu’il avait loupé avec Méline. Je voulais d’autres enfants je voulais rattraper le temps, je voulais qu’Edward vive une paternité entière, je voulais …

« Mademoiselle Swann ? »

« Docteur, je n’ai qu’une seule question dont la réponse veuille la peine ».

Il me regarda surpris, je pris mon courage à deux mains :

« Pourrais-je avoir d’autres enfants ? ».

Je vis le docteur faire un « oh » de la bouche, il se tourna vers la porte de la chambre ; à travers la vitre je vis ma famille.

« Je crois que je devrais répondre à cette question en présence du père de votre fille »

J’hochais la tête, il sortit et revint avec Edward. Son sourire me coupa le souffle, sa beauté me fit sourire, comment avais je pu l’abandonner ? Comment avais je pu lui faire subir tant de souffrance et comment pouvait il être encore amoureux de moi après tout çà ? Mes larmes redoublèrent et il se précipita vers moi, me prit dans ses bras, embrassa chaque partie de mon visage. Je dus lui dire stop sinon le médecin se serait senti mal à l’aise si je l’avais laissé faire.

« Edward, on est pas seul »

« Je m’en fiche, toi seule compte et Méline bien sûr ».

Le docteur se racla la gorge :

« Votre amie, monsieur Cullen, m’a posé une question à laquelle je me dois de répondre mais je voulais que vous soyez là ».

Edward fronça les sourcils, le docteur continua :

« Elle voulait savoir si elle pourrait avoir d’autres enfants suite à l’agression qu’elle a subit ».

Je vis Edward se raidir, il n’avait pas du se poser la question et sincèrement je ne lui en voulais pas, il avait du se faire à l’idée d’être père d’une petite qui avait déjà quatre ans.

« Alors docteur ! La réponse ? » demanda Edward.

« Mademoiselle, malgré les blessures assez importantes que vous avez subit, je peux vous dire avec certitude que cette perte n’aura rien causé d’irréversible ».

Je regardais le médecin :

« Je pourrais avoir d’autres enfants ? »

Le médecin se mit à sourire :

« Autant que vous voudrez, mademoiselle mais cependant je vous conseille pendant quelque temps de vous reposer et de laisser vos blessures guérir ».

J’hochais la tête, puis je me retournais vers Edward qui avait un large sourire accroché aux lèvres :

« Combien ? »

« Hein ! Je   je   sais pas. Je voulais savoir si »

« Mon amour, je sais mais je voudrais savoir combien tu en veux »

Cette discussion devenait un peu trop personnelle et j’allais demander au médecin de nous laisser mais celui-ci était déjà parti. Combien ? Je ne m’étais jamais posé la question.

« Si je te dis cinq ? » croyant le voir fuir. Il se mit à rire :

« Personnellement, je m’en fiche. Tu en veux, j’en veux »

Puis une petite tornade, aux cheveux cuivrés rentra en courant dans la chambre :

« MELINE ! Ma chérie »

Edward la déposa sur mon lit et elle se jeta dans mes bras. J’embrassais ma fille, la serrais dans mes bras, j’avais besoin de me rassurer, de savoir qu’elle était bien là.

Je vis tout le monde entrer dans ma chambre. Bon dieu que çà faisait du bien des les voir. Mon frère se retenait de me sauter dessus ainsi que Jasper, je fis comprendre à Méline d’aller avec son père, j’essayais de me redresser avec l’aide de Carlisle. Mes larmes recommençaient à couler, je tendais mes bras vers mes deux frères et je vis deux mômes se ruaient sur mon lit :

« Doucement les garçons ! » leur dit Carlisle.

Je serrais comme je pouvais mes deux frangins, Emmett releva la tête :

« Ne me fait plus jamais une peur pareille ! Car la prochaine fois tu auras à faire à ta belle-sœur pour me faire faire du mouron comme çà ».

J’éclatais de rire et discrètement je regardais Rosalie, qui secouait la tête :

« Non mais vraiment ! pour qui tu me fais passer, franchement ! Bon poussez vous vous deux, Alice et moi on a envie de « câlins Bella » nous aussi »

Jasper et Emmett se redressèrent et laissèrent leur place à leurs femmes respectives. Le reste de la journée passa tranquillement, on me raconta tout en détail depuis ma disparition. Le pire moment, fut quand ils parlèrent de Méline. Savoir que ma fille était mal en partie à cause de moi, me déchirait le cœur. Edward avait beau essayé de me rassurer en nous racontant que le matin même Méline l’avait appelé « papa » mais rien y faisait.

Le soir venu tout le monde partit, je dus laisser ma fille partir aussi avec ses grands-parents. Edward avait demandé à rester avec moi cette nuit, il allait dormir sur un lit d’appoint à côté de moi et je lui en fus reconnaissante.

Edward et moi fumes enfin seuls.

« Edward »

Ce dernier était allongé à côté de moi (je crois que le lit d’appoint ne servirait pas) :

« Oui mon amour »

« Je m’excuse pour toute cette histoire, si j’avais mieux réfléchi il y a quatre ans tout cela ne se serait pas passé »

Edward se redressa et posa ses doigts sur ma bouche

« Non Bella non. Pas de çà, plus de çà. Je ne veux plus que l’on pense au passé, on ne pourra pas revenir en arrière alors je t’en prie »

« Je sais mais … »

« Bella, je t’aime toi et Méline. Oh oui, je vous aime. Vous m’avez guéri de tous mes maux »

« Je t’aime Edward ».

Il hésita avant de reprendre :

« Chérie, je dois te dire que tu as été mise dehors »

J’écarquillais les yeux et il m’expliqua pourquoi, pour le coup, je ne connaissais pas la mère de Rosalie mais je la détestais. Edward était mal à l’aise, je le voyais réfléchir :

« Edward, que se passe-t-il ? »

« Alice ! » dit il en soupirant :

« Quoi Alice ? »

Il se pinça l’arête du nez, inspira et me regarda ; ses yeux s’accrochèrent au mien avec une détermination que je n’avais pas vu depuis longtemps :

« Alice, Rosalie et ma mère ont emménagé tes affaires chez moi »

Chez lui ! Mais …. Oh ! Alice Cullen, vous allez m’entendre.

« Bella, je sais que nous nous étions mis d’accord pour attendre, pour Méline mais … »

Quoi mais ? Il voulait … mon pouls s’accéléra, il voulait vraiment ; son regard parlait pour lui. Combien de fois avais-je rêvé d’un moment pareil ? Trop de fois à mon goût.

« Méline sait que je suis son père. Bella, je veux vivre avec toi, avec notre fille et nos futurs enfants ; je veux que nous soyons une famille ».

La respiration d’Edward se fit courte et des larmes coulèrent sur ses joues, je le regardais, m’attardais sur ses traits, ses yeux, tout. Il avait toujours été le seul et l’unique, aussi loin que je puisse remonter dans mon passé, Edward avait été le seul homme de ma vie, de mon existence et le seul avait qui je voulais finir ma vie.

« Bella, je sais que tu dois avoir peur et je t’avoue que je suis un peu dans le même état mais je t’aime et si tu décides d’attendre alors … »

Je mis mon doigt sur sa bouche :

« Méline et moi avons pensé tes blessures et toi tu m’as fait revivre et donné un père à Méline. Edward, tu as toujours été le seul et tu resteras le seul homme de ma vie. Alors oui, Edward, je veux vivre avec toi et notre fille ».

Il m’embrassa comme jamais il ne m’avait embrassé.

Edward s’endormit rapidement. Je le regardais, oui je voulais vivre avec lui. Je savais que Méline comprendrait d’elle-même qu’Edward était son père mais nous devrions quand même en discuter avec elle.

J’avais hâte de sortir d’ici, de reprendre une vie normale. Je voulais vivre avec mon homme et ma fille, je souriais à la nouvelle chance que la vie m’ait donné malgré le fait que James était toujours vivant et en liberté, pour l’instant je ne voulais pas y penser. Pour la première fois depuis longtemps je m’endormis heureuse et vivante.

Une semaine plus tard, je sortais de l’hôpital au côté d’Edward et dans mes bras notre fille. Nous étions rentrés chez nous, Alice comme à son habitude avait fait une petite fête. En même temps comment lui en vouloir, nous n’avions pas pu fêter le réveillon de Noël ni celui du jour de l’An car tout le monde avait du sommeil à rattraper. Nous étions le 3 janvier, nous trinquions à cette nouvelle année et à cette nouvelle vie.

J’allumais la télé, les informations montraient les funérailles de James Trenton. J’éteignais.

Je retournais auprès des miens, je souriais en les voyant tous, je regardais mon homme et ma fille ; je voyais ma famille à moi et j’étais plus que bien.

25 octobre 2009

Chapitre 34 - PAPA !!!!

POV Edward

Je restais là, seul devant mon café, encore sous le choc. Jamais je n’avais été seul avec Méline, il y avait toujours Bella ou ma famille ou Emmett et Rosalie.

Je me giflais mentalement, après tout je n’étais pas plus nul qu’un autre et c’était ma fille.

Je rangeais mon salon puis je m’assis devant mon piano, une grande paix m’envahissait. Cela faisait longtemps que je ne m’étais sentis aussi bien et aussi vivant ; Alice avait raison (comme toujours !).

Mes doigts se baladèrent sur les touches, mes yeux se fermèrent et je me laissais envahir par cette douce mélodie. Elle était nouvelle et rassurante, j’ouvrais les yeux et cherchais pour la première fois depuis très longtemps, des partitions vierges et mon crayon papier. Je mis un quart d’heure à coucher les notes de cette mélodie, envoutante, belle et apaisante. Je jouais encore et encore puis tout à coup je sentis que l’on tirait sur mon tee-shirt, je me retournais pour voir de magnifiques petits yeux chocolat :

« Coucou mon ange ».

Elle me fit un magnifique sourire et demanda mes bras, elle était sur mes genoux et continuait à me fixer avec ce même sourire. Sa petite main se posa sur ma joue et elle pointa son autre main vers un miroir ; je me tournais pour regarder.

Nous restions un moment à nous contempler dans le miroir, elle avait toujours ce même petit sourire sur son visage d’ange. Je la vis remuer ces petites lèvres. Elle voulait parler mais aucun son ne sortait, cela me serra le cœur. Elle fronça les sourcils, j’eus envie de rire car elle me rappelait sa mère quand elle s’agaçait. Je vis une lueur de détermination dans le regard de ma fille, je me détournais du miroir pour la voir et enfin un son sortit de sa petite bouche :

« pa … pa ».

Je fixais ma fille intensément et les battements de mon cœur s’accélérèrent. Je réussis à déglutir et à retenir mes larmes, Alice avait raison : Méline l’avait toujours su, inconsciemment elle avait su. Bella m’avait prévenu que Méline était plus intelligente que la moyenne des enfants de son âge, la psychologue qui avait examiné ma fille l’avait aussi dit à mes parents mais je ne m’y attendais pas.

« pa … pa »

Je pris une grande inspiration :

« Oui mon ange ! Oui, je suis ton papa »

Elle me fit un immense sourire et se jeta à mon coup.

Je pleurais tout ce que je pouvais, pourtant je croyais avoir vider mon stock de larmes ces derniers jours. Je berçais ma fille dans mes bras, je la tenais un peu trop fort mais elle ne bougeait pas, elle s’agrippait à moi avec ses petites mains comme si sa vie en dépendait.

Je sentis une présence dans mon dos, doucement, car je ne voulais pas briser cette étreinte, je me retournais.

Je vis Emmett et Rosalie, les larmes aux yeux.

Méline se redressa :

« ma … man ».

Rosalie porta sa main à sa bouche, les yeux remplient de larmes.

« On va aller voir maman, ma puce. Regarde qui est là ! Tonton Emmett et Tati Rose »

Elle sauta par terre et alla se jeter au coup de son oncle.

Emmett me regarda :

« C’est une petite très intelligente, n’est ce pas ? »

« Oui, bon je vais chercher son manteau et on y va. Il est temps que ma famille soit de nouveau réunie »

« Oui, il est grand temps. Euh …. Méline tu peux aller avec Tati Rose je dois parler à ton … papa ».

Je regardais Emmett, de quoi voulait-il me parler ? Je me dirigeai vers la chambre d’amis qui maintenant serait la chambre de Méline :

« De quoi voulais-tu parler Em ? »

« Edward, je veux savoir ce que tu comptes faire maintenant. Je sais que tu as besoin de temps et Bella aussi mais je veux savoir comment tu envisage votre relation ».

J’étais un peu surpris mais Emmett adorait sa sœur et il s’inquiétait tout comme papa :

« Emmett, si Bella veut bien que nous vivions ensemble ce que j’espère parce que vivre sans elle a été horrible et je ne me trompe en disant que je n’ai pas été le seul à souffrir de son absence ; alors nous serons une famille. Tant que James ne sera pas sous les verrous et dans le couloir de la mort, je resterais dans la police parce que tant qu’il sera en liberté et pas jugé ; Bella ne vivra pas et moi non plus »

« Tu envisage de quitter la police ? »

« Oui »

« Bien et tu comptes faire quoi ? »

« Si tu t’inquiète de savoir si je pourrais subvenir aux besoins de Bella et Méline, je te rassure tu n’as pas à t’inquiéter. J’ai beaucoup d’argent de côté. Je ne pourrais pas quitter la police comme çà même si James est arrêté maintenant. Je veux que Bella reprenne ses études, elle ne le dira pas mais je sais que c’est ce qu’elle veut et j’ai les moyens des les lui offrir et que l’on puisse vivre décemment en même temps »

« Ok, Ed. Plus de mise en danger ? »

« Dans la limite du possible »

« Bien, vous comptez rester vivre à New York ? »

« Je ne sais pas. Pourquoi cette question ? »

« Rosalie et moi voulons partir d’ici, New York nous rappelle de mauvais souvenirs maintenant et j’ai besoin d’espace »

« Mais votre maison ? »

« Elle est bientôt terminée, nous la mettrons en vente »

« Et ton bar ? »

« Je vais le vendre, d’ailleurs j’ai déjà des propositions »

« Vous vous voulez aller où ? »

« Seattle »

Pourquoi pas ! Cette idée de partir d’ici, de cette ville, une fois que tout serait fini, oui pourquoi pas ; me rapprocher de mes parents ? Mais Bella le voudrait elle car cela voudrait dire se rapprocher de là où habite son père. Rosalie entra dans la chambre :

« Les garçons, on vous attend. Carlisle vient de m’appeler, il a eu l’hôpital … Bella vient de se réveiller ».

Je lui souriais, pris ma fille dans les bras et nous partîmes.

Sur le chemin, je réfléchissais à beaucoup de chose. Ma vie avait pris un tout autre sens depuis que j’avais revue Bella et que je savais que Méline était ma fille. Je ne pouvais plus prendre de décisions seul et à la va-vite.

Mon portable vibra, je regardais : Laurent. Mes mains se mirent à trembler, je décrochais :

« Oui, Laurent »

« Edward, comment va Bella ? »

« Nous sommes en route pour l’hôpital, elle vient de se réveiller »

« Bien, je suis content »

« Des nouvelles ? ». Je sentis le regard d’Emmett dans le rétroviseur.

« En effet, nous avons remonté un appel de la cabine téléphonique pas loin des entrepôts. Ce qui nous a mené à un aéroport privé »

Je me sentais soudain vide, si James était parti avec un avion privé et vu l’avance qu’il avait nous ne pourrions pas le rattraper.

« Et ? »

« Nous y sommes allé, nous avons trouvé le plan de vol de Trenton »

Mon cœur battait à tout rompre.

« Puis nous avons été averti d’un accident bien en dehors de la ville de New York »

Emmett arrêta la voiture devant l’hôpital, puis se retourna vers moi. Rosalie sortit et prit Méline avec elle. Elle avait compris et préférait nous laisser pour ne pas faire peur à ma fille.

« Edward ? »

« Je t’écoute Laurent »

« L’avion s’est écrasé à cause de la tempête de neige. L’avion était celui de James »

« Il est … »

« Les papiers que nous avons retrouvé, lui appartiennent. Je ne veux pas m’avancer car il s’agit de Trenton mais … il est mort. L’autopsie aura lieu cet après-midi »

« Merci Laurent, envoie-moi un texto pour me confirmer »

« T’inquiète, évite de le dire à Bella. Je ne voudrais pas que »

« Non Laurent, je ne lui dirais que quand tu m’auras donné la confirmation »

« Bien, alors à plus Ed »

« A plus »

« Au fait, joyeux Noël »

« Merci à toi aussi ».

J’éclatais une fois de plus en sanglot. La neige avait recommencé à tomber, je la regardais puis je sortis de la voiture. Je laissais la neige venir sur mon visage, Emmett vint me rejoindre et je vis Jasper sortir de l’hôpital :

« Ed, Rosalie vient de me dire que tu étais au téléphone avec Laurent »

Je secouais la tête pour lui dire oui :

« Trenton a été retrouvé, apparemment mort. Son avion s’est écrasé à cause de la tempête de neige ».

Emmett retint son souffle tout comme Jasper, ce dernier posa cette question qui nous tarauderait jusqu’aux résultats de l’autopsie :

« Est ce vraiment lui ? »

« La confirmation sera pour la fin de l’après-midi ».

Emmett poussa un cri, de joie ou plutôt d’ours ; Jasper se retint mais ses yeux parlaient pour lui ; moi je souriais. Nous nous mimes d’accord pour ne pas en parler tant que nous ne serions pas sur. Nous rejoignîmes la chambre de Bella, tout le monde attendait dans le couloir, mon père discutait avec un de ses collègues, il nous vit arriver :

« Edward, voici le docteur Vishtor, il s’occupe de Bella ».

Je lui serrai la main, il nous expliqua les blessures de Bella. Je tournais la tête et aperçut ma Bella à travers la vitre, nos regards s’accrochèrent l’un à l’autre.

Le docteur Vishtor se mit devant moi, avec un sourire compatissant :

« Monsieur Cullen, votre amie vient de me poser une question concernant sa santé et je crois que la réponse que je dois lui apporter vous concerne aussi ».

Il me désigna la porte de la chambre et me poussa à l’intérieur, je regardais la jeune fille de mes rêves, la femme de ma vie, la mère de ma fille ; celle pour qui je mourais. Je me jetais sur elle et embrassait chaque partie de son visage avec avidité.

24 octobre 2009

Chapitre 33 - La fin d'un cauchemar

POV Edward

J’ouvrais les yeux. Je ne reconnaissais pas l’endroit où je me trouvais, je voyais des dessins sur les murs ; je me frottais les yeux, tournais le visage et aperçut ma fille dans le lit à côté du mien.

Brusquement, je me relevais saisissant où j’étais : à l’hôpital. Bella !

La porte de la chambre s’ouvrit et je vis une infirmière :

« Monsieur Cullen, vous allez bien ? ».

Ma fille dormait encore, elle ressemblait à Bella ; mon cœur se serra.

« Qu’est ce que je fais ici ? »

« Restez ici monsieur Cullen, je vais chercher vos parents ».

J’hochais la tête, elle sortit et me levai. Je m’assis sur le lit de ma fille et lui caressait le front, j’entendis la porte s’ouvrir et sentis une main sur mon épaule, papa.

« Edward, comment te sens tu ? »

« Un peu perdu, où est Bella ? Comment va-t-elle ? Aura-t-elle des séquelles ? »

Mes larmes coulaient sur mes joues :

« Sortons Edward, tu vas réveiller Méline ».

Maman, nous attendais dehors ; elle avait les traits tirés comme si elle n’avait pas dormi de la nuit et encore une fois je m’en voulais de faire souffrir ma mère, je me jetais dans les bras de ma mère.

Ma mère me berça le temps que ma peine cesse un peu, je réussis à me calmer et je regardais mon père :

« Edward, Bella va s’en sortir. Elle nous a fait peur mais elle va s’en sortir. Dans l’ambulance j’ai bien cru que nous l’avions perdu mais nous l’avons réanimée. Elle a été opérée car elle avait un éclatement de la rate, nous nous sommes assuré que le fœtus qu’elle a perdu, avait été entièrement expulsé et bien sur nous avons du la transfuser car elle avait perdu énormément de sang. Pour l’instant, elle dort et vu la dose de sédatif que nous lui avons administré, elle ne se réveillera pas avant un bon moment ».

Je remerciais mon père du regard et restait dans les bras de ma mère.

Ma mère se racla la gorge :

« Edward chéri, nous allons te ramener chez toi pour que tu prennes une bonne douche et un bon café »

« Je veux rester ici avec Méline et je veux être là quand Bella se réveillera ».

Mon père se leva :

« Ta mère a raison, Edward ? Bella ne se réveillera pas avant ce soir et nous avons besoin de sortir d’ici et de toute façon ta sœur veut que nous te ramenions chez toi, apparemment elle a une surprise pour toi. Edward ! Je te jure qu’elle va s’en sortit »

« Ok mais je veux ramener Méline, s’il te plait papa ».

Mon père soupira, il était épuisé mais il partit vers la réception et demanda à voir le médecin qui s’occupait de Méline.

Au bout d’une demi-heure nous étions en bas de mon immeuble, Méline dans mes bras. Quand elle m’avait vu à l’hôpital, elle s’était jeté dans mes bras et n’avait pas voulu que je la lâche. Ma fille était là avec moi et bientôt Bella serait avec nous.

A peine nous avions franchi la porte d’entrée de mon appartement, qu’une tornade brune nous sauta dessus, une vraie furie :

« Vous avez ramené Méline, magnifique ! »

Méline commençait à pleurer, Alice lui avait un peu fait peur. Je serrais un peu plus Méline dans mes bras et lançais un regard peu amène à ma sœur. Alice s’en voulut et s’approcha, doucement de sa nièce :

« Oh ! je suis désolée, oh la la. Ma puce ! »

Elle caressa la chevelure de Méline ; cette dernière releva la tête et regarda sa tante, elles se jaugèrent du regard un moment puis Méline voulut les bras de sa tante.

J’avançais dans mon salon, l’odeur du café me calma un peu et je vis Emmett avec Rose et Jasper et un petit déjeuner digne d’un roi était servi sur la table basse du salon. Rosalie s’approcha de moi et me prit dans ses bras, je fus plus que surpris, jamais elle n’avait eu un geste aussi tendre envers moi ce qui fit sourire Emmett.

Ma mère nous rejoignit :

« Edward, mon chéri, tu devrais aller te rafraîchir un peu et après nous pourrons prendre un bon petit déjeuner. Je crois que tout le monde en a besoin ».

J’acquiesçais et embrassais ma mère.

Je me dirigeais vers la salle de bain, puis tout à coup mon regard fut attiré par la chambre d’amis. Je regardais à l’intérieur et reconnu le lit de Méline celui qu’elle avait chez Alice et Jasper, j’avançais un peu plus dans la chambre et découvrit les jouets et les vêtements de ma fille. Mais qu’est que c’était ce bordel ?

Je repartis vers ma chambre pour prendre des vêtements propre, ouvrant mon armoire, je pris une profonde inspiration et me pinça le nez.

Çà ! C’était l’œuvre d’une seule et unique personne : ma sœur.

« ALICE CULLEN VIENT ICI TOUT DE SUITE !!!!!!! »

Je vis arriver ma sœur et Jasper, ce dernier ne comprenait pas mon agacement et ma sœur avait la mine boudeuse :

« Alice, c’est quoi que tu n’as pas compris quand on a dit que Bella et moi souhaitions aller doucement pour ne pas brusquer Méline. Tu peux m’expliquer ? ».

Jasper comprit et regarda Alice :

« Tu n’as pas fais çà ? Dis moi que tu n’as pas fait çà ? Toute seule et enceinte, en plus ! »

Alice s’énerva :

« Oui je l’ai fait et alors ! La mère de Rosalie a mis Bella dehors, où voulais tu qu’elle aille ? Rosalie et Emmett se font construire et l’appartement au-dessus du bar est trop étroit quant à nous, monsieur Hale, je te signale que nous devons trouver une maison assez vite avant que tes enfants fassent de leur mère, une libellule qui aura avalé un éléphant »

Jasper voulut répliquer mais ne trouva rien à dire quand à moi et bien je ne savais pas. Alice continua sur sa lancée :

« et puis je n’étais pas seule, maman et Rose m’ont aidées ».

Jasper rendit les armes et sortit de ma chambre. Alice se retourna vers moi :

« Quand à toi mon cher frère, il est temps et même grand temps »

Ces derniers mots furent étouffés par des larmes

« Edward, au fond de toi c’est ce que tu veux et ce que tu as toujours voulu. Méline, même si elle ne comprend pas tout ce qui se passe autour d’elle, cette petite a compris, inconsciemment, qui tu étais pour elle. Tu as tellement souffert et Bella aussi. Si on a fait çà, c’est parce qu’on sait que c’est le moment ; je te connais frangin, j’ai vécu tes angoisses, tes crises et je sais une chose c’est que maintenant ce passage a vide est terminé ».

Elle prit ma main et me remit un trousseau de clés, c’était son double des clés de mon appartement :

« Je sais, que je n’en aurais plus besoin parce que tu es sauvé Edward. Tout çà c’est fini, tu es guéri et tu es bien le seul à ne pas t’en apercevoir ; comme toujours ».

Lili pleurait, serrant mon poing de ses petites mains toutes fines. Je sentis mes larmes sur mes joues, je relevais les yeux pour voir ceux de ma sœur.

Elle avait raison, j’étais guéri, sauvé et entier

POV Alice

Oui, je l’avais fait et j’en étais fière. Oui, je savais qu’Edward était sauvé.

Je finissais de faire couler mes larmes dans les bras de mon frère, il ne m’en voulait pas du moins pas trop. Nous étions là, tous les deux, depuis un petit moment.

Je prenais le visage de mon frère entre mes mains :

« Edward, va prendre une douche. Tu en as besoin et puis j’ai hâte de revoir Bella. Elle m’a tellement manqué »

« Moi aussi, Alice. Merci pour ce que tu as fait, je te dois énormément ».

Toutes ces émotions m’avaient creusées et franchement, là, je pensais qu’à une seule chose : manger.

Je laissais mon frère prendre une bonne douche et se préparer, une fois dans le salon, mon homme se jeta sur moi et m’embrassa avidement, sans se préoccuper des personnes présentes ; cela ne me dérangeait pas mais Jazz n’aimait pas se montrer en spectacle.

« Je crois que je laisserais mon imagination me guidait maintenant, si c’est çà la récompense » lui dis je à l’oreille.

« Je t’aime, c’est tout ce que j’ai à répondre »

« Çà me suffit ».

Edward, nous rejoignit et nous pûmes nous rassasier. Méline s’endormit dans les bras d’Emmett, ce dernier ne pouvait plus détacher son regard de ce magnifique petit visage.

Tout d’un coup, je vis mon visage dans le miroir du salon et ce que j’y vis me glaça d’effroi. Jasper s’inquiéta :

« Mon ange ? Çà va ? »

« Oh……mon…….dieu ! Comment ai-je pu ? »

Mon père regarda lui aussi le miroir et se retourna vers moi :

« Tu as pu quoi ? »

« Non mais, vous voyez rien, j’ai osé sortir sans me coiffer, me maquiller, m’habiller. Regarder à quoi je ressemble, regardez à quoi vous ressemblez ! »

Mon père se rassit en riant, Jasper se détendit mais moi j’étais encore plus horrifiée, je me levais d’un coup tout en prenant le croissant qu’Emmett lorgnait depuis un moment :

« Désolée, Em, mais la priorité ce sont les femmes enceintes affamées ».

Je prenais mon manteau, les clés de voiture de Jazz, ce dernier se leva :

« Alice où tu vas ? »

J’écarquillais les yeux, il me demandait où j’allais mais il ne comprenait pas l’urgence :

« Jazz, papa, maman, en voiture ! Allez, allez ! »

« Mon amour, mais qu’est ce que tu as ? »

« Chéri, on rentre à la maison. Tu ne crois tout de même pas que nous allons voir Bella avec les têtes de zombies que l’on a et les vêtements que nous portons depuis deux jours ».

Rosalie se leva et se regarda dans le miroir, et oui, elle me regarda avec la même panique :

« Emmett, va mettre Méline dans son lit. Pas de discussion. Edward, merci pour ta voiture, on repasse te prendre d’ici deux heures pour aller voir Bella ».

Emmett fit ce que Rose lui demandait et nous laissâmes Edward, complètement ahuri devant son café et son croissant tout humide tombant dans sa tasse.

Il était maintenant seule avec sa fille mais je connaissais mon frère, il saurait s’occuper de Méline, bon j’avoue que j’avais un peu peur, jamais il n’avait été seul avec elle mais j’avais une autre urgence : LA DOUCHE ! Et vite.

12 octobre 2009

Chapitre 32 - Encore l'hôpital ...

POV Emmett

Je suivais Vincent, ce dernier n’était pas du genre bavard mais il avait la politesse de me répondre quand je lui posais une question. Cela faisait plus d’une heure que nous marchions au milieu de gravas, d’ordures, de mini cabanes en taules et toujours rien. Vincent me regarda :

« Vous n’avez pas eu la vie simple ? »

Surpris par sa question, je mis un certain temps pour lui répondre :

« Non. Notre père n’est qu’un moins que rien, qui a fait perdre la raison et la vie à ma mère, qui a pourrit la vie de Bella, la mienne par la même occasion, puis comme cela ne lui suffisait pas, il a pourri la vie de mon demi-frère et celle de sa mère. Mais je m’en suis sorti, j’ai une femme dont beaucoup de gars se damnerait pour l’avoir mais c’est avec moi qu’elle est et elle va m’offrir le plus beau des cadeaux : un fils. Il y a huit mois de çà ma sœur est réapparut dans notre vie, je n’espérais plus la revoir ».

J’avais besoin d’évacuer un trop plein d’émotions, j’avais toujours su prendre les mauvaises choses qui m’étaient arrivée en dérision mais aujourd’hui j’étais révolté, contre James, contre mon père car tout venait de lui. Je pleurais, j’avais les nerfs ; je sentis une main sur mon épaule :

« Je crois que dans votre histoire, il y a eu beaucoup de dégâts mais maintenant il est grand temps pour vous tous de regarder droit devant, peu importe si ce soir nous retrouvons Bella vivante ou pas. Je sais ce que je dis est dégueulasse mais c’est ma façon de voir les choses et … ».

Il stoppa ses paroles car Telma aboyait, elle était figée à une centaine de mètre d’une espèce de vieille cabane dont l’entrée était obstruée par des taules rouillées. Vincent mit un doigt devant sa bouche en me regardant, je compris que je devais me taire, il dégaina son arme et rappela silencieusement Telma.

Il avança doucement, jeta un œil à travers une mini fenêtre puis il rangea son arme, me regarda et hocha la tête d’un signe affirmatif. Mon sang ne fit qu’un tour : Bella était là.

Nous réussîmes à dégager la porte, Vincent l’ouvrit ; Bella était là toute blanche, des bleus partout sur le visage, du sang. Je ne réagissais plus, Vincent prit son pouls et tout de suite il prévint Edward, une phrase me fit sortir de ma torpeur « elle est vivante ».

Je m’agenouillais auprès de ma sœur et lui caressais son front. J’enlevais mon blouson pour la couvrir, il faisait très froid. Combien de temps mit Carlisle pour venir jusqu’à nous je n’en sus rien, je sentis juste la main de Jasper sur mon épaule :

« Emmett, laisse Carlisle l’examiner. L’ambulance est en route. Tout ira bien Emmett, tout ira bien ».

Je relevais mon visage pour voir les larmes de Jasper.

POV Carlisle

Quand je vis le corps de Bella, une rage, que jamais je n’avais ressentie, m’anima. Comment pouvait-on faire autant de mal ? En tant que médecin j’en avais vu et continuerais de voir la folie destructrice et meurtrière des hommes envers les leur mais là on touchait à ma famille. La seule chose qui me faisait peur, était les blessures internes qu’elle pouvait avoir.

Si jamais je perdais Bella, je perdais mon fils et çà il en était hors de question.

Je regardais Vincent :

« Il va falloir la sortir d’ici et la transporter un peu plus loin, l’ambulance ne pourra pas venir jusque là. Emmett, Jasper, il va falloir que vous m’aidiez ».

Ils hochèrent la tête et je commençais à déshabiller Bella, son corps était recouvert d’ecchymoses, son arcade droite était ouverte mais la chose dont je devais m’assurer c’était si elle avait une hémorragie suite à sa fausse couche.

« Jazz, Emmett, je vous demanderai de bien vouloir vous retourner je dois examiner plus bas, je dois vérifier s’il y a hémorragie ou pas »

Je les vis déglutir et devenir encore plus pales mais ils se tournèrent. Je continuais mon examen, elle perdait encore du sang, je pris ses constantes et la perfusa ; Emmett se retourna :

« Carlisle ? Dite nous ? »

« Elle est dans un état critique, je ne le vous cacherais pas, elle a perdu énormément de sang et pour l’instant je ne peux pas vous en dire plus. Sortons là d’ici ».

Nous mimes Bella sur une civière pour nous la sortîmes d’ici, nous vîmes l’ambulance et Bella fut pris en charge tout de suite, je me retournais vers Jasper :

« Je monte avec elle, prévient les filles et rejoignez moi à l’hôpital, laisser Edward dormir, je m’en occuperais quand vous m’aurez rejoins ».

Jasper prit Emmett par l’épaule et partir rejoindre Edward et Laurent.

L’ambulance partit et puis j’entendis un long bip qui me sortit de ma torpeur : Bella faisait un arrêt cardiaque.

POV Alice

Nous avions fini de ranger la future chambre de Méline, maman avait fait un peu de ménage ; mon frère n’était pas un accro aux taches ménagères.

Nous étions lessivés, il était pratiquement deux heures du matin et nous n’avions toujours pas sommeil. Inconsciemment nous attendions des nouvelles et elles se faisaient attendre. Rosalie était devant la baie vitrée du salon d’Edward, je vis dans le reflet qu’elle pleurait, j’étais aussi désespérée qu’elle. Je me levais et faisais les cents pas :

« Qu’est ce qu’ils attendent pour nous appeler ? »

Ma mère me répondit :

« Alice, les entrepôts sont immenses, il faut du temps »

« Maman, j’en ai marre d’attendre, cette attente nous ronge ; on n’arrive même pas à s’assoupir. J’en peux plus et si jamais … »

Rosalie se retourna :

« Alice Cullen ! Elle est vivante et que je ne t’entende pas dire le contraire »

Là, elle m’énervait à se cacher derrière de belles paroles, on devait se faire à l’idée que Bella pouvait être morte, je me levais et me postais devant Rosalie :

« Ecoute Rose, j’en ai marre de me dire que peut être Bella est en vie et si jamais cela n’était pas le cas, tu vas encore te cacher derrière tes belles paroles. J’en ai marre de tout ce merdier ».

Rosalie voulut répliquer mais ma mère s’était levée :

« STOP ! »

Un silence de plomb tomba, Rosalie se retourna devant la baie vitrée, je me rassis. On ne parla plus.

Une heure passa, toujours sans nouvelles ; nos paupières se firent de plus en plus lourdes puis une sonnerie ; mon portable. Mes mains tremblaient, je sentais le visage de ma mère et de Rose sur moi :

« Allo ». Ma voix tremblait.

« Chérie ». Sa voix n’était qu’un murmure.

« Jazz ». Ma voix se fit suppliante et des larmes coulèrent sur mes joues.

« Elle est vivante, rejoignez nous à l’hôpital ». Mon cœur eu un raté, ma mère me prit mon autre main, je fermais les yeux et respirais :

« On arrive » fut les seules paroles qui sortirent de ma bouche, j’entendis mon homme qui pleurait :

« À tout de suite mon ange » et il raccrocha.

Rosalie s’accroupit devant moi, les yeux humides ; je réussis à lui sourire :

« Elle est vivante, il l’a transporte à l’hôpital ».

Rosalie hocha la tête et se releva :

« Pas de temps à perdre, on y va ».

Nous arrivions à l’hôpital et l’attente commença.

POV Bella

J’avais froid.

J’entendis un aboiement très lointain, je n’avais plus de force.

Des mains me touchent, on me recouvre.

On me déshabille mais que se passe t il ? Je ne peux pas bouger. J’ai froid.

J’entends une voix ! Emmett ! Mais il est loin, Jasper ! Ils sont si loin. Mes paupières sont si lourdes.

Des bips encore des bips et une lumière blanche.

Où suis-je ?

Une clairière, étrangement elle m’est familière ! notre clairière, celle où Edward et moi avions conçu Méline.

Je sens une présence, je me retourne :

« Maman ! »

La vérité s’impose alors à moi : je suis morte !

« Bonjour mon ange, oh ! Bella ! »

Des larmes coulent le long de mes joues :

« Je suis morte ! N’est ce pas maman ? »

Ma mère me sourit :

« Non, ton heure n’est pas arrivée. Sache que je t’aime ma chérie, que je suis fière de toi, de ma petite-fille. Tu dois vivre ma chérie, tu as tellement de choses à vivre et à rattraper ».

Je me sentis tout d’un coup partir, une douleur si vive se rependit dans mon corps et je m’éveillais, complètement perdu, un visage que je connaissais apparut dans mon champs de vision : Carlisle.

« Bella ! Mon dieu, tu m’as fait une peur bleue, j’ai bien cru que nous t’avions perdue »

Je réussis à faire un mince sourire :

« Tout va bien Bella, nous arrivons à l’hôpital. Dors, tu dois te reposer »

Il toucha ma perfusion et je partis dans un profond sommeil.

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8 octobre 2009

Chapitre 31 - Espoir ! Quand tu nous tiens !!

POV Alice

Mon frère avait toujours eu de l’intuition et rarement il se trompait alors je ne m’étais pas posés plus de question quand Jasper avait raccompagné ma mère chez nous et nous avais expliqué les dernières nouvelles. Au fond de moi je crois même qu’une petite flamme d’espoir s’était rallumée et je n’arrivais pas à trouver le sommeil.

Maman, Rosalie et moi avions mangé en silence et étions partis nous coucher. Rosalie dormait dans le canapé du salon étant donné que la chambre d’amis était occupée par mes parents.

Le sommeil ne venant toujours pas et prise d’une fringale (surement due à ma grossesse), je décidais de faire un tour à la cuisine. Je traversais le salon sur la pointe des pieds et qu’elle ne fut pas surprise de voir ma mère et Rosalie en pleine conversation :

« Je vois que je ne suis pas la seule à ne pas pouvoir dormir ».

Maman avait fait du café et l’odeur me souleva le cœur :

« Alice, ma chérie çà ne va pas ? »

Rosalie me sourit :

« Esmée, je crois qu’Alice ne supporte plus l’odeur du café ».

Ma mère prit la cafetière et l’a mit au salon, Rosalie ouvrit la fenêtre et l’air frais me fit un bien fou. Il manquait plus que çà, le café ! Ma seule drogue ! Me voilà contrainte à ne plus en boire, en sentir jusqu’à que mes bébés soient là. Me préparant un thé, je regardais ma mère et Rose :

« Alors de quoi parlez-vous ? »

« Rosalie m’expliquait que Bella et Méline se retrouvaient dehors »

« Oui en effet, mais je viens d’avoir une idée ».

Ma mère et Rosalie me regardèrent apeurer, il faut dire que pas grand-chose ne m’arrêter une fois que j’avais une idée en tête mais là j’étais sûre qu’elles seraient d’accord avec moi :

« Ne faite pas cette tête, je suis sûre que vous allez adorer »

Rosalie se mit à rire :

« Alice, dés que tu as des idées c’est une horreur alors désolée si nous sommes un peu inquiète et n’oublie pas que maintenant tu n’es plus toute seule alors les extravagances … »

« Rose je sais et je vais bien. Rien d’extravagant, promis ! Bella et Méline n’ont pas grand-chose comme affaires et je pense qu’il est temps qu’Edward et Bella forme une famille, je sais qu’ils voulaient faire les choses doucement par rapport à Méline mais je crois que le destin en a décidé autrement ».

J’avais toute leur attention, ma mère devina où je voulais en venir :

« Je dirais plutôt parce que tu l’as décidé, Alice ! si je suis le chemin tortueux de tes raisonnements, tu voudrais que nous déménagions les affaires de Bella chez Edward »

J’hochais la tête, Rosalie sourit à son tour :

« Et vu le sourire que tu as, tu ne veux pas attendre demain d’avoir le feu vert d’Edward et de Bella ? »

« Tout à fait, on n’arrive pas à dormir et franchement tant que je n’aurais pas de nouvelles je n’y arriverais pas »

Ma mère fronçait les sourcils :

« Alice ! Tu es consciente que nous entrons dans leur vie privée »

« Je sais maman et je m’en fous, ils ont le droit d’être enfin heureux ».

Ma mère se leva, les larmes aux yeux :

« Je sais que vous êtes enceintes mais vous attendez quoi pour vous changer, on ne va pas y passer la nuit, allez oust ».

Rosalie, malgré un ventre assez proéminent, fut la première à se diriger vers la salle de bain. Pour la première fois de ma vie, je prenais la première chose qui me passait sous la main pour m’habiller, je ne me maquillais pas ni ne me coiffais ; j’étais euphorique.

Mon frère allait enfin être heureux, il m’avait tellement fait peur ces dernières années.

Nous foncions vers l’appartement de la famille de Rose, nous n’eûmes pas beaucoup de cartons à charger puis nous primes la direction de l’appartement d’Edward. Je regardais le double des clés, j’avais pris ce double le jour où Edward avait fait une deuxième tentative de suicide. Je passais souvent à l’improviste pour voir s’il allait bien mais aujourd’hui je n’en aurais plus besoin car son rayon de soleil serait là maintenant, ces deux rayons de soleil serait là.

Nous arrivions devant l’immeuble où habitait mon frère, j’avais la certitude que tout irait bien ; je ne voulais pas penser autrement, mon cerveau s’y refusait.

POV Edward

Nous arrivions aux entrepôts, il me paraissait encore plus lugubre que la première fois et cela me fit froid dans le dos. Je me dirigeais vers Vincent et sa chienne Telma, celle-ci me fit la fête, je la caressais puis je levais les yeux vers Vincent :

« Merci »

« Stop ! Ed, j’ai toujours eu confiance en ton flaire et bien que je te trouve cinglé, tu sais que je serais toujours là ».

Je m’avançais vers lui et il mit ses mains devant lui :

« Oh ! Oh ! Pas d’effusion ! T’es pas bien. Tu me paieras le meilleur resto de New York, cela sera amplement suffisant ».

Sa réplique eut le don de nous faire rire.

Laurent sortit plusieurs plans et des talkies-walkies, je pris la parole :

« Alors voilà, vu la surface à explorer, il vaut mieux que nous nous séparions en trois par groupe de deux. Vince avec Emmett, vous couvrirez la partie Ouest ».

Emmett serra la main de Vince, prit le plan, me fit une accolade et ils partirent.

« Jazz avec Laurent, vous vous occuperez de la partie Est et moi je serais avec papa pour la partie Nord ».

Mon père prit un petit sac au cas où nous trouverions Bella, pour lui administrer les premiers soins. Jasper me serra l’épaule et partit, je me retournai vers mon père :

« Papa, tu peux rester ici. Çà ne va pas être une promenade de santé »

Je le vis sourire :

« Mon fils, je sais bien que je ne suis plus tout jeune mais je sais encore marcher, alors en route. Sale môme ».

Cela faisait plus d’une heure, que nous tournions dans ces entrepôts et toujours aucune trace de Bella. Nous étions silencieux, à l’affut du moindre petit bruit puis mon père posa la question qui lui brulait la langue depuis longtemps :

« Edward, que comptes tu faire ? Une fois cette histoire finie ».

Je me retournais pour lui faire face et pour la première fois, je vis l’inquiétude envahir le visage de mon père malgré les mauvaises passes que j’avais pu avoir par le passé, jamais il n’avait montré son inquiétude. Je cherchais mes mots :

« Papa, je sais que je vous ai fais terriblement peur … à toi, à maman et à Alice … et … je n’aurais pas assez de toute ma vie pour me faire pardonner. Depuis que Bella est réapparut, je vis. Je vis et je respire, je pense à l’avenir. Une fois toute cette histoire finie, je raccroche de la police. J’ai pas mal d’économie, je vais reprendre des cours et je ferais ce que j’ai toujours voulu faire ; je serais quelqu’un dont tu pourras enfin … être fier, papa ».

Je pleurais, mon père s’approcha de moi, pleurant et horrifié :

« Bon dieu ! Edward ! J’ai toujours été fier de toi, de ta sœur. Vous êtes mes enfants et quoique vous fassiez ta mère et moi serons toujours là pour vous. Oui, tu nous as fais peur et oui te voir devenir flic nous a fait mal mais j’ai toujours été fier de toi. Tu nous as fais le plus beau des cadeaux Edward : Méline et Bella. Sans elle, je ne sais pas ce que tu serais devenus et franchement je remercie le ciel et je les remercie elles parce que tu es vivant ».

Il reprenait son souffle :

« On sera toujours là mon fils et s’il le faut nous vous aiderons ».

Je pris mon père dans mes bras et je pleurais comme un vrai gamin.

Schrrrrttt !

Nous sursautâmes avec mon père, mon talkie grésillait :

« Vince à Ed, Vince à Ed ! »

« Oui Vince »

« Nous l’avons retrouvé, elle est vivante mais il faut faire vite ».

Ma main était crispée sur le talkie, l’information avait du mal à s’imprimer dans mon cerveau, je sentis mon père me prendre l’appareil et discutait avec Vince. J’étais en état de choc, Bella était vivante, ma famille était vivante.

Mon père m’aida à me relever et à marcher. Il me fit assoir dans ma voiture, j’entendis Laurent et Jasper :

« Qu’est ce qu’il a ? »

« Il est choqué, il a besoin de se reposer. Laurent, vous pouvez rester avec lui et appeler une ambulance ? »

« Bien sur, docteur Cullen ».

Mon père prit un autre sac médical qu’il donna à Jasper, ce dernier vint vers moi, je relevais mon visage vers lui :

« Merci Edward ».

Puis il partit avec mon père et moi je sombrais dans le noir le plus complet.

6 octobre 2009

Hello tout le monde

Je ne vous oublie pas, j'ai écris le chapitre suivant (sur papier !!!!) et je vais m'attaquer aux chapitres suivants. Si je peux je vais essayer de publier un chapitre ce WE.

Sachez que je tiens à finir à cette fic et aprés finir mon autre fic. J'avoue qu'une troisième fic n'est pas à exclure mais j'ai plusieurs idées  mais je verrais çà que quand mes deux fics en cours seront terminées.

Je vous adore et sans vous je ne pense pas que j'aurais pu continuer

merci encore à tous ceux qui me lise et m'encourage

Biz

Carlie

18 septembre 2009

Chapitre 30 - Pourquoi nous ?

POV Alice

J’avais ramené Rosalie chez moi et Jazz, je ne pouvais pas la laisser toute seule ; je ne l’avais jamais vu dans un tel état d’énervement. J’avais essayé de la calmer en lui disant que c’était mauvais pour le bébé mais rien n’y faisait. Au fond de moi je crois que Rosalie était en train de craquer à cause de toute cette histoire.

Arrivées à l’appartement, je disais à Rosalie de se détendre sur le canapé et allait lui chercher un verre d’eau et des mouchoirs en papier car depuis une dizaine de minutes elle était devenue une vraie fontaine (les hormones !!!). J’entendis Rosalie crier, je me précipitais dans le salon et vis Rose les mains sur son ventre et son visage tordu par la douleur et la peur :

« Rose, assis toi. Tu as mal où ? »

« Je crois qu’il faut que je me calme, mon fils n’apprécie pas trop mon état d’énervement et il vient de me le faire payer en me donnant de sacrés coups de pieds »

« Tu es sure Rose ? Sinon j’appelle mon père et je te ramène à l’hôpital »

« Non Al, çà va aller. Je vais essayer de me calmer et de me détendre, ne t’inquiète pas, çà va aller ».

Elle se remit à pleurer, je lui laissais les mouchoirs et son verre d’eau et me dirigeait vers la cuisine. J’avais besoin de m’occuper en entendant le retour de mon homme et de mes parents, je regardais ce qu’il me restait dans le réfrigérateur pour nous préparer un petit encas.

J’étais en train de préparer à manger quand j’entendis le portable de Rosalie et cette dernière répondre, puis tout à coup elle rentra dans la cuisine en hurlant tout ce qu’elle pouvait, on aurait dit une vraie furie. Je la regardais complètement ahurie, je connaissais les colères de Rose mais là c’était l’apothéose. Elle raccrocha, je réussis à déglutir et à parler :

« Avec qui tu parlais ou plutôt qui tu engueulais de la sorte ? ».

Son visage se radoucit, un peu :

« Ma mère ! ».

La mère de Rosalie, il est vrai que c’était la seule personne à la mettre dans une telle rage :

« Que voulait-elle ? »

« maadammee a vu les infos, bien sur la recherche de ce James font la une ainsi que l’enlèvement de Bella. Elle a reconnu Bella et elle ne veut pas que notre famille est un quelconque rapport avec cette histoire, comprends-tu ? Cela fait désordre, alors elle me demande de mettre Bella à la porte de l’appartement que ma famille lui a prêté ».

J’étais sidérée, je n’avais jamais vu les parents de Rosalie qui se trouvait être aussi l’oncle et la tante de Jasper (Flora la mère de Jazz était la sœur « vilain petit canard » du père de Rose). Jasper ne les aimait pas et n’avait jamais cru bon de me les présenter par contre il adorait sa cousine, sa seule et unique famille à ses yeux (avec moi bien entendu !). A ce moment là, j’appréciais de ne pas les connaître :

« Rosalie, mais où veux tu que Bella et Méline aillent ».

Jazz et moi devions déménager très bientôt avant que ma grossesse ne m’empêche de bouger, Rosalie et Emmett était en pleine construction de leur maison et vivait dans le petit appartement au-dessus de leur pub et je savais que Bella et Edward souhaitaient aller doucement pour ne pas brusquer Méline.

Pour la première fois depuis des mois, je perdais pieds. Le retour de Bella, Méline, mon accident, l’enlèvement de Méline, Méline à l’hôpital, mon frère risquant sa vie, Bella enlevée et maintenant çà ; je n’en pouvais plus, c’était la goutte d’eau faisant déborder le vase.

Je me laissais glisser par terre, des larmes coulant sur mes joues :

« Rose, quand serons nous tranquille ? Quand aurons-nous une vie de famille tranquille ? Je n’en peux plus, ne pouvons nous pas tous être heureux ! »

J’avais pratiquement crié ces mots, Rosalie s’agenouilla à mes côtés, je relevais la tête et voyait le visage de Rose remplit de larmes :

« Alice, tu as le droit de craquer. Je ne sais pas pourquoi tout çà nous arrive mais je suis sure d’une chose : le retour de Bella et de cette petite princesse qu’est Méline est la meilleure chose qui nous soit arrivée. Bella manquait terriblement à Emmett et à Jazz, toi et moi ne pouvions pas combler ce manque. C’est vrai que ce retour n’est pas celui dont j’aurais pu rêver mais ce qui est fait, est fait. Alors oui on souffre et tout le monde souffre dans notre famille car je te considère comme ma famille, toi, Edward et tes parents mais je te jures que nous serons heureux »

« Rose, si jamais Bella est m…, est … »

« NON ! Alice, elle est vivante c’est compris. On doit se reprendre, elle est vivante et Méline ira mieux, nous serons là. Bella sera là avec Edward ».

Je voyais dans les yeux de Rosalie qu’elle essayait de se convaincre elle-même de ces propres paroles, je me jetais à son coup et nous restâmes toutes les deux sur le sol de ma cuisine à pleurer.

POV Jasper

Emmett s’était calmé et maintenant il s’en voulait d’avoir fait peur à Rosalie. Nous attendions en silence le retour de Carlisle qui était parti voir la psychologue pour Méline. Esmée regardait son portable avec insistance ; elle s’inquiétait pour Edward.

Trop de choses arrivaient en même temps et tout le monde craquait. Mon portable sonna et je sortais pour décrocher :

« Allo »

« Jazz ! c’est Edward ».

Mon cœur eut un raté :

« Alors ? »

« Nous n’avons pas trouvé Bella. Trenton s’est enfui »

La voix d’Edward n’était qu’un murmure, quelque chose n’allait pas :

« Edward, raconte-moi tout »

Je l’entendis éclater en sanglot et des larmes commençaient à couler de mes yeux. J’essayais de me reprendre :

« Ed, tu es où ? »

« Chez moi »

« Nous arrivons ».

Il raccrocha et j’essayais de prendre une mine plus joviale car je devais affronter Carlisle et Esmée et je ne voulais pas les affoler. Je sentis une main sur mon épaule, c’était Emmett :

« J’ai entendu, donne moi tes clés de voiture, récupère tes beaux-parents et on va chercher Edward »

« Ils ne l’ont pas retrouvé »

Emmett gardait son calme :

« J’ai confiance, elle est vivante et elle sera avec nous pour la nouvelle Année »

J’hochais la tête et repris confiance, j’allais chercher mes beaux-parents ; Esmée était effondrée.

Décidément cette journée ne finirait jamais.

POV Edward

Depuis mon appel à Jasper, je n’arrivais pas à calmer mes larmes. J’aurais voulu lui dire de ne pas venir, je ne voulais pas que mes parents me voient dans cet état.

J’entendis la clé dans la serrure, je ne bougeais pas de mon canapé, je sentis la main légère et froide de ma mère sur ma joue. La voix de mon père me fit sortir de ma torpeur :

« Edward, bois ! C’est un calment ».

Je fis la grimace, je détestais prendre de tels médicaments cela me rappelait de mauvais souvenirs, mon père insista :

« Ce n’est pas pour dormir, c’est juste pour t’aider à te détendre ».

Au bout d’une dizaine de minutes, je commençais à me sentir un peu mieux et mon cerveau se remit à réfléchir ; Jasper et Emmett me regardaient tendus, ils attendaient un compte rendu :

« Nous avons investit les entrepôts de Trenton, Bella était bien là-bas mais nous sommes arrivés trop tard. Il a prit la fuite et pas de traces de Bella ».

Je revoyais le visage de Vincent puis celui de Laurent quand on m’apprit que Bella avait fait une fausse couche dans ce taudis, que son sang souillait ce endroit minable ; la nausée me prit une fois de plus. Emmett devint de plus en plus livide :

« Ed mon vieux, dis nous la vérité même si elle fait mal, je préfère savoir ».

Je regardais Emmett et hochais la tête :

« Du sang ! Dans la salle de bain, sur des couvertures ! On m’a interdit de rentrer dans la salle de bain, une experte de la scientifique m’a expliqué qu’apparemment Bella avait une fausse couche, surement causé par des coups ».

Je relevais la tête et vit l’horreur dans les yeux de mes parents, de Jasper et Emmett. Mon père se racla la gorge :

« Est ce que tu savais pour cette grossesse ».

Je secouais la tête négativement.

« L’entrepôt a été fouillé ? » me demanda Jasper, à la limite de la crise de nerf :

« Oui mais rien ».

Depuis que j’étais rentré, quelque chose me gênait mais j’avais tellement de peine que je n’arrivais plus à avoir les idées claires. Le portable d’Emmett sonna :

« Les filles nous attendent » dit il en regardant Jazz. Il tourna son regard vers moi, sans répondre au message :

« Ed, tu n’as pas l’air convaincu ou je ne sais pas mais tu as la tête de quelqu’un de pas satisfait »

Je cogitais, les entrepôts couvraient une sacré surface et des endroits bien cachés il devait y en avoir des tas. Je connaissais les manières de Trenton, bien qu’il voulait faire souffrir Bella, il ne s’encombrerait pas avec elle la sachant mal en point, entrain de se vider de son sang.

Je me levais et pris mon portable :

« Laurent, il me faut une équipe de cynophiles »

« Ed ! »

« Ecoute moi Laurent, ramène toi chez moi avec les plans et je t’explique ; s’il te plaît mec »

« Ok, j’arrive ».

Jasper me regarda avec une certaine lueur d’espoir :

« Tu crois qu’elle est toujours là-bas ? »

« Vous allez me prendre pour un taret mais oui, j’en suis sure. Trenton ne l’a pas emmené alors qu’elle est blessée et puis mon instinct et mon amour pour elle me disent qu’elle est là-bas ».

Tout le monde me regardait. Nous attendions Laurent en silence. La sonnerie de l’entrée nous fit tous sursauter, mon père alla ouvrir et Laurent apparut dans mon salon :

« Ed, tu essaye de me convaincre et tu auras les chiens et tout ce que tu veux mais franchement je n’y crois pas »

Il me tendit les plans et j’hochais la tête. Je regardais les plans, ces entrepôts étaient immenses. Je rayais les endroits déjà fouillés et j’essayais de me mettre dans la tête de James. Au bout d’un quart d’heure je redonnais les plans à Laurent :

« Te convaincre je n’y arriverais pas car franchement je n’ai aucun argument, la seule chose dont je suis sure c’est qu’elle est là-bas ; mon instinct me le dit, mon amour pour elle me le dit ».

Laurent connaissait tout de moi, de Bella, il me regarda droit dans les yeux et soupira :

« Ed, tu sais que jamais je n’aurais une équipe cynophile mais … Vince … et moi ne te laisserons jamais tomber. Vince doit être en route avec son chien pour nous rejoindre là-bas ».

Je le pris dans mes bras et le remerciais, Jasper saisit mon bras :

« Emmett et moi venons, pas la peine de dire non. Cette recherche n’est pas officielle alors deux personnes en plus ne sont pas du luxe et puis … c’est notre sœur ».

Emmett s’était levé et son regard me disait de me taire, en effet je ne voulais pas les impliquer mais je ne pouvais pas leur dire non, puis mon père s’adressa à Laurent :

« Pouvons nous passer à l’hôpital, je souhaite prendre du matériel médical. Elle aura besoin de soins tout de suite ».

Ma mère embrassa mon père, je voulais lui dire de rester avec maman mais je ne pouvais pas ; j’avais besoin de lui.

Jasper raccompagna ma mère chez lui et annonça à Alice les dernières nouvelles, quand il revint chez moi il rassura Emmett sur l’état de Rosalie et nous apprit que Bella et Méline étaient à la porte. Emmett s’emporta contre sa belle-mère.

Mon père et Laurent revinrent puis nous partîmes tous ensemble rejoindre Vincent aux entrepôts de Trenton.

J’avais le cœur plus léger, je ne savais pas pourquoi ; peut-être la certitude de revoir Bella … en vie, que nous soyons enfin réunis avec notre fille. J’avais aussi pris une décision, une fois l’affaire Trenton bouclée, je quitterais la police ; pas tout de suite mais je prendrais un congé pour reprendre quelques cours et enfin faire ce que j’avais toujours voulu faire : être professeur de musique et surtout me remettre au piano.

21 juillet 2009

Chapitre 29 - Un coup pour rien !

POV James

Je commençais vraiment à baliser, en revenant aux entrepôts, j’avais écouté la radio, le corps de Lauren avait été retrouvé et elle n’était pas morte. J’essayais de joindre Jake mais je tombais sur son répondeur.

Tout çà sentait mauvais, vraiment très mauvais.

Je montais rejoindre Bella pour qu’on se tire d’ici et vite fait. Elle était par terre, pleine de sang. Je n’avais pas que çà à faire, je l’obligeais à prendre une douche, se changer et maintenant elle s’était évanouie.

Je lui mettais des claques pour la réveiller mais elle ne bougeait pas, je prenais son pouls, le sentais. Je la pris dans mes bras et l’amena sur le canapé, lui mettais un gant froid sur le front et allumais la télé.

Quand je vis les infos, mon sang ne fit qu’un tour. Jake s’était tiré une balle dans la tête et c’est lui qui avait libéré Méline. J’écoutais le procureur, ses paroles me firent l’effet d’une bombe ; Mike avait été arrêté et son père aussi, des lettres et une vidéo avaient été retrouvé et il était sur que ce soir il m’aurait attrapé.

De colère, je balançais la télé par terre ; mon regard s’arrêta sur cette pétasse allongée sur le canapé, cette pauvre fille que j’avais eu la gentillesse de prendre avec moi, chez moi. Elle m’avait trahie et à cause d’elle j’avais pratiquement tout perdu. Je sortais de la pièce et allais dans ma voiture, vérifiais certaines choses concernant mes finances.

Je réfléchissais aux solutions qu’il me restait et Bella n’en faisait plus partie, d’une elle était blessée et serait un boulet pour moi et de deux je voulais qu’elle meure. J’appelais le gérant d’un petit aérodrome privé, il prenait soin de mon joli bébé et je remerciais intérieurement des cours de pilotage que mon père m’avait forcé à prendre. Je fixais mon heure d’arrivée avec le gérant qui s’occupait de préparer mon avion.

Il avait semblé nerveux au téléphone mais je m’en formalisais pas, il serait très bien payé. Maintenant, je devais m’occuper de Bella ; je remontais vis qu’elle n’était plus sur le canapé, un bruit dans la salle de bain me fit comprendre qu’elle s’était réveillée.

Je m’asseyais et l’attendais. Une heure plus tard, elle se décida enfin à sortir, elle était encore plus pale que tout à l’heure, elle avait les yeux rougis par les pleures. Je ne m’attardais pas sur son apparence :

« Bella chérie, tu m’as fais attendre et tu sais que je n’aime pas attendre ».

Elle me regarda apeurer et commença à serrer ses coudes sur sa poitrine.

« Non, Bella, allons ma belle calme toi. Je n’ai pas très envie ce soir, allons nous assoir pour manger et écouter un peu de musique. Tes saignements se sont arrêtés ? »

« Oui mais je me sens vraiment pas bien, James. Tu m’as tabassé durement, tu m’as pété le poigné une deuxième fois …  je … crois que »

« Bella ne parlons plus du passé. Je m’excuse mais tu as été très très vilaine ».

Elle me suivit et nous nous asseyons. Je la laissais manger et boire à sa guise puis tout doucement, les sédatifs firent leur effet. Je savais qu’elle avait perdu beaucoup de sang et je savais qu’elle était vraiment mal, j’étais plutôt clément avec elle, je laissais faire l’œuvre de la nature sans qu’elle souffre.

L’entrepôt serait bientôt assailli par les flics et le temps qu’il fouille toute la surface, Bella aurait le temps de crever et moi je serais loin, très loin.

J’attachais les mains et les pieds de Bella et lui mettais du gros scotch sur la bouche, on se sait jamais mais là où j’allais la laisser personne ne pourrait l’entendre. J’avais repéré un cabanon au fin fond des entrepôts, ce serait un tombeau parfait pour cette misérable fille.

Il était temps, la cavalerie n’allait pas tarder. Adieu New York, adieu Bella.

POV Bella

Je sentais qu’on essayait de me réveiller mais je me sentais lourde, mes paupières étaient lourdes. J’entendais un bruit de casse, ce bruit m’aida à émerger … un peu.

Une image s’imposa dans mon cerveau : Méline.

Je me réveillais en sursaut, James n’était plus là mais j’entendais du bruit à l’extérieur, il n’était pas très loin. J’avais chaud et me sentais vraiment mal, mon ventre me faisait souffrir. Je m’aperçus que je saignais encore, je me levais et allais encore à la salle de bain. J’étais sur le siège des toilettes quand j’entendis un bruit sourd, je m’essuyais et vis une chose informe et pleine de sang au fond de la cuvette. Mon cœur se serra. Je n’avais pas besoin d’un médecin pour savoir que ces saignements plus çà, étaient le résultat d’une fausse couche. J’avais été enceinte, je n’avais rien vu ; j’avais été enceinte d’Edward et je n’avais rien vu !!!

Je pleurais tout ce que je pouvais, j’avais été enceinte et je n’avais rien vu. Je me répétais ces mots en boucle dans ma tête.

La porte d’entrée claqua, James était dans la pièce à côté. C’était lui qui m’avait fait çà, lui qui avait causé la perte de ce petit être, lui.

Lui, cet homme était le mal incarné.

Je ne voulais pas qu’il me voit comme çà. Je me relevais, tirais la chasse d’eau et me relavais. Je me sentais sale, j’étais une mauvaise mère, j’étais une raclure de la société comme me l’avait gentiment dit mon père.

Je m’essuyais, m’habillais. Mon visage dans le miroir était fantomatique. J’étais dans un état second. Je sortais et James vint me voir, un sourire misérable sur ces lèvres, il m’appela « Bella chérie » et m’invita à manger avec lui. Quelque chose clochait. James était bizarre.

Je mangeais et buvais, j’avais toujours mal au ventre puis tout doucement mes yeux se fermaient, je ne voulais pas dormir, non, non, non !!! Puis le noir.

POV Edward

Nous roulions vers les entrepôts où Trenton s’était caché.

J’étais épuisé, j’avais peur ; peur pour Bella et peur de ne pas revoir ma fille, de ne pas lui ramener sa mère. Laurent ne m’avait pas voulu me laisser à la tête d’un groupe d’homme, il avait préféré prendre Vincent.

Nous étions arrivés à destination. Aucun bruit, aucun mouvement. Laurent nous rappela nos positions et je suivis Vincent. Les tireurs d’élites se positionnaient, ils avaient des jumelles qui pouvaient voir s’il y avait du monde à l’intérieur par la chaleur des corps, nous attendions leur signal. Laurent avait eu du mal à convaincre le chef d’utiliser les unités d’élite mais le procureur avait donné raison à Laurent prétextant qu’il y avait eu assez de mort.

J’essayais de rester concentré, Vincent restait concentrer sur son oreillette et attendait le signal. Au bout de dix minutes, le signal fut donné. Toutes les équipes se précipitèrent dans ce taudis mais personne, ma voiture fut retrouvée mais bien sûr je ne pourrais la reprendre qu’une fois que la scientifique aura fait les prélèvements nécessaires. Vincent me fit signe vers une espèce d’appartement, en plein milieu de l’entrepôt. Cinq minutes après nous étions à l’intérieur, on voyait une télé bousillée par terre, quelque chose c’était passé ici. Il y avait des restes de nourriture, je reconnus les chaussures de Bella, mon cœur se serra. Je vis Vincent sortir de la salle de bain et prendre son émetteur :

« Laurent, rapplique tes fesses et dit à la scientifique de venir. Il y a du sang dans la salle de bain et il y a quelque chose dans … enfin bref rapplique ».

Il me regarda et me fit non de la tête :

« Edward, tu attend là. Bella n’est plus ici, il a du se douter qu’il était foutu »

« Vince, qu’est ce qu’il y a dans la salle de bain ? »

« Je ne suis pas scientifique alors tu attends là ».

Son ton était dur et sans appel, il me connaissait nous étions pareil ; j’hochais la tête. J’essayais de voir la scène qui avait pu se passer ici. Je sentais l’odeur de Bella partout, j’avais l’impression qu’elle était là, du moins pas très loin.

Laurent arriva avec les mecs de la scientifique et se dirigèrent directement vers la salle de bain. Une demi-heure plus tard, Laurent sortit avec une jeune femme et vinrent vers moi :

« Ed, voici Sita Duquesne, chef de la scientifique ».

Elle me regarda droit dans les yeux :

« Inspecteur Cullen, je sais que l’otage que vous cherchez est votre petite amie. Nous avons trouvé quelque chose dans la cuvette des toilettes, et j’ai besoin de savoir si votre amie était en enceinte ? »

Bella, enceinte ? Qu’est ce qu’ils ont trouvé ? Laurent voyait que je commençais à m’énerver :

« Ed, est ce que Bella était enceinte ? »

« Je … je … ne … sais pas. Il est vrai que depuis que nous somme de nouveau ensemble, on ne s’est pas protégé mais je sais qu’elle prenait la pilule et elle n’avait aucun symptôme, j’en suis sur ».

Mes mains tremblaient, et je commençais à comprendre ce qu’il avait pu trouver, c’est la chef de la scientifique qui me parla :

« Inspecteur, la pilule n’est pas fiable à cent pour cent. Je vais devoir prendre un échantillon de votre sang. Si votre amie était enceinte, elle a fait une fausse couche. Je suis directe et j’en suis désolée mais il faut que vous la retrouviez vite, vu tout le sang que nous avons retrouvé, elle doit être dans un sale état ».

C’est comme si une batte de base-ball m’avait frappé derrière le crane, je m’écroulais par terre, incapable de réfléchir correctement. Bella avait été enceinte, elle ne savait pas, j’en étais sûr. Je regardais Sita me faire une prise de sang :

« comment a-t-elle fait pour faire une fausse couche ? Enfin, je veux dire … »

« Inspecteur, nous avons retrouvé des compresses avec du sang dans la poubelle. Nous pensons qu’elle a pu être tabassée. Si vous me dites qu’elle ne savait pas pour ce bébé et que les coups ont été donnés dans son ventre, alors cela a pu déclencher cette fausse couche sans compter la peur qu’elle a du avoir ».

J’hochais la tête, je regardais ma montre ; il était plus de minuit. J’essayais de remettre mes idées en place, je fermais les yeux et voyais ma Bella. Son odeur était enivrante, j’avais vraiment l’impression qu’elle était là. Laurent m’appela :

« Ed, des hommes vont te ramener chez toi »

« Bella ? »

« On a tout fouillé et rien. Trenton s’est enfuie et il a prit Bella avec lui »

« Si Bella est mal en point, Trenton ne s’encombrera pas avec elle »

« Je sais, on a fait mettre des barrages partout. Ed rentre chez toi, prend une douche et repose toi »

« Qu’est ce que je vais dire à Emmett et Jasper et puis ma fille ? »

« Ed, repose toi et vois çà demain matin. Je te tiens au courant s’il y a quoique ce soit ».

Laurent m’accompagna jusqu’à une voiture et donna mon adresse à un des hommes en uniforme en lui laissant pour consigne de s’assurer que je rentre bien chez moi. De toute façon, vu l’état d’épuisement dans lequel j’étais, je grimpais à mon appart, pris une douche et me coucha.

Je n’arrivais pas à m’endormir, quelque chose me disait que Bella n’était plus avec Trenton mais je ne savais pas quoi.

13 juillet 2009

Chapitre 28 - Tout ira bien ... une autre issue n'est pas envisageable !

POV Emmett

J’en pouvais plus, émotionnellement j’étais fatigué. Rosalie essayait tant bien que mal de me rassurer mais rien n’y faisait pourtant j’avais toujours été fort que ce soit physiquement ou mentalement. Il m’en avait fallu du courage pour ouvrir mon pub, continuer les recherches pour retrouver ma sœur et sans l’énorme soutien de Rosalie pour rester debout et vivre ; je n’y serais jamais arrivé. Jasper et moi n’avions jamais perdu espoir même si au fur et à mesure des années qui passaient cet espoir s’amenuisait.

Sept mois plutôt, le poids qui comprimait ma poitrine parce que Bella me manquait s’était soudainement envolé ; elle était réapparut dans ma vie ce qui était (après mon mariage avec la femme de ma vie !) l’un des plus merveilleux jours de ma vie et en plus une petite poupée l’accompagnait : ma princesse. Bien sûr je savais qu’une épée de Damoclès était au-dessus des têtes de Bella et Méline mais j’avais confiance en Edward et Jasper.

Ce poids de douleur était revenu et cela faisait pratiquement deux ou trois jours que je ne vivais plus. Rosalie était inquiète et je m’en voulais parce qu’elle n’avait pas besoin de çà ; elle attendait notre enfant et je me devais d’être là mais voilà ce n’était pas le cas.

Cet hôpital, je l’avais en horreur. Bella, Alice et maintenant Méline, non cet hôpital, je le détestais. Cela faisait plus d’une heure que nous attendions le retour de Carlisle. Ma nièce était réapparut morte de peur dans ce putain de commissariat de merde, le principal est qu’elle était vivante mais comment allait elle pouvoir vivre une vie normal après çà, Bella n’était toujours pas là et voilà qu’Edward allait risquer sa vie dans un assaut dont l’issue était plus qu’incertaine que ce soit pour lui ou Bella. Si jamais ils devaient mourir tous les deux, comment annoncer une nouvelle pareille à Méline. J’étais en colère, ce Trenton nous avait pourri notre vie au cours de ces sept derniers mois et je n’aspirais qu’à une seule chose : qu’il crève !

POV Rosalie

Il allait me le payer ce grand idiot qui était mon mari. Je ne lui en voulais pas d’être inquiet pour sa sœur et pour Méline car moi-même j’étais inquiète mais ces derniers jours c’était lui qui me faisait peur. Quand je croisais son regard je voyais qu’il perdait espoir et çà me rendait malade, lui qui depuis qu’il avait décidé de partir de chez son idiot de père, avait été tellement courageux. Ouvrir son pub et continuer à chercher Bella et aujourd’hui il abandonnait ; moi je refusais, j’avais confiance en Edward et en mon cousin mais surtout il était hors de question que je me dise que Bella et Méline étaient mortes car cela m’achèverait.

Nous étions encore dans ce maudit hôpital, j’avais envie de claquer Emmett pour le faire réagir mais pour une fois je me disais que ce n’était pas une bonne idée mais il ne payait rien pour attendre, me faire faire peur pour lui comme çà. Méline était vivante alors Bella aussi, c’était comme çà et ce serait comme çà, ma belle sœur n’avait pas intérêt de me lâcher sinon je lui en voudrais pour le restant de mes jours.

Enfin ! Carlisle revenait.

POV Edward

Les derniers mots avec Lauren m’avait fait mal, je me rendais compte que je l’avais mal jugé. Cela ne m’étonnait pas que Bella et elle est pu être amies mais maintenant Lauren était partie, elle n’avait pas pleuré de la mort de Jacob, elle m’avait souri et m’avait dit qu’elle pouvait alors partir en paix et le rejoindre. J’avais essayé de lui faire entendre raison, qu’elle devait se battre mais non, une heure plus tard son cœur lâchait.

J’étais de nouveau dans la salle d’attente des urgences et l’attente devenait de plus en plus pesante. Je voulais savoir comment aller ma fille et surtout je voulais la voir avant de partir au boulot et peut être ramené sa mère, la femme de ma vie. Penser à Bella me déchirait le cœur, savoir que James pouvait lui faire du mal pour se venger était horrible mais je ne pouvais pas me dire que Bella allait mourir, c’était inenvisageable.

Mon père arriva, je me levais et allais rapidement vers lui, les yeux larmoyants. Il mit ses mains sur mes épaules :

« Edward, calme-toi. Méline va bien du moins physiquement, elle va bien et n’a subit aucune violence »

« Papa, que veux tu dire du moins physiquement ? ».

La crise de nerfs n’était pas très loin et il s’en rendit compte, il demanda à tout le monde de s’assoir :

« Pour l’instant, les médecins lui ont donnés un léger sédatif pour la faire dormir. Une psychologue l’a vue un petit moment. Méline est très choquée et angoissée, elle n’a pas vu Bella depuis plusieurs jours et apparemment ce choc fait qu’elle ne parle plus ».

Mes poings étaient serrés et mes larmes coulaient, ma mère prit mes poings dans ses mains et je me calmais un peu. Emmett était devenu comme fou, il n’avait au cours des derniers mois évacué aucun stress suite à ses retrouvailles avec Bella et Méline puis tout le reste ; il avait tout gardé pour lui pour ne pas inquiéter Rosalie ou Bella mais là c’était la goutte d’eau.

Il s’était levé et s’acharnait sur le mur. Ses poings étaient en sang mais il continuait, je vis la peur dans le regard de Rosalie puis Jasper essaya de le stopper mais non rien n’y faisait. Personne n’osait s’approcher, tout d’un coup la colère se dessina sur le visage de Rosalie, elle se redressa, sécha ses larmes et s’avança vers son mari, elle profita d’une légère pause d’Emmett et se mit devant le mur.

Emmett voulut reprendre son tabassage de mur mais il stoppa et il reçut la plus magistrale des claques. Il s’écroula par terre en pleurant et Rosalie partit de l’hôpital. Jasper amena Emmett auprès d’une infirmière pour soigner ses poings et Alice courut derrière Rosalie.

Ce spectacle me donna envie de pleurer encore une fois, j’étais épuisé. Je regardais mon père :

« Papa, est ce que le fait que Méline ne parle plus … est ce que … cela va durer ? »

« Je ne sais pas Edward. Demain la psychologue lui parlera un peu plus longtemps et elle pourra approfondir son diagnostic. Le médecin nous donne le droit d’aller la voir mais dix minutes »

« Papa, tout à l’heure je participe l’assaut dans la planque de Trenton ».

Ma mère recommença à pleurer et mon père l’a prit dans ses bras, il savait ce que j’allais demander et je vis ses yeux devenir humides :

« Papa, je voudrais que toi et maman soyez présent demain quand la psychologue ira voir Méline. Je sais que c’est à moi d’être présent mais c’est juste au cas où … c’est … juste … ».

Je n’eus pas le temps de finir ma phrase que mon père me prit dans ses bras. Nous restâmes un petit moment comme çà puis nous nous dirigeâmes vers la chambre de ma fille.

Quand je la vis, une sorte d’apaisement m’envahit. Je m’approchais de son lit et je la regardais dormir, elle était si paisible. Une partie de mon cœur allait beaucoup mieux, ma fille était saine et sauve et maintenant elle était entourée de sa famille. J’embrassais son front, ses joues, ses mains ; je voulais m’assurer qu’elle était bien présente et que ce n’était pas un rêve.

Une infirmière vint nous dire qu’il était temps de partir et c’est à reculons que je partais de cette chambre et de ma princesse.

Nous étions revenus dans la salle d’attente, Jasper et Emmett étaient assis ; je m’approchais d’Emmett, il leva ses yeux vers moi :

« Em, je te promets de te la ramener. J’ai confiance ».

Je n’avais pas le choix et cela ne pouvait en être autrement.

« Je te fais confiance mec mais tu as intérêt à ramener ton cul en vie toi aussi, c’est bien compris. Pas la peine de jouer au héros » me répondit Emmett.

Emmett, le vrai venait de refaire surface ce qui m’arracha un sourire.

J’embrassais mes parents, j’aurais voulu voir Alice mais elle n’était toujours pas revenu avec Rose alors je me dirigeais vers la voiture que j’avais emprunté au poste et filais rejoindre Laurent pour monter l’opération.

POV Bella

Depuis que Jacob était partie, je n’arrêtais pas de vomir. J’avais mal au ventre, c’était atroce et maintenant j’avais de la fièvre.

J’entendis une voiture. Je me levais, difficilement, et mes yeux stoppèrent sur la couverture sur laquelle j’étais couchée. Une énorme tâche de sang, je regardais mon jean, plein de sang. Je commençais à paniquer et les douleurs de mon ventre reprirent de plus belle, je m’écroulais par terre quand la porte s’ouvrit :

« Merde Bella, bordel ! on ne peut pas te laisser cinq minutes toute seule » me dit James, vraiment pas paniqué par la vue du sang qui s’écoulait de moi.

« James, … j’ai mal … un médecin … s’il te plaît »

« Oh arrête de pleurnicher et relève ton cul et va prendre une douche et magne toi on n’a pas que çà à faire ».

Je me relevais avec beaucoup de mal et me dirigeais vers la salle de bain. Je faillis m’évanouir quand je vis tout le sang que je perdais. Je ne savais ce qu’il se passait, je fis couler l’eau chaude sur moi ce qui me détendit et fit un peu baisser ma fièvre. Apparemment le sang ne coulait plus d’entre mes jambes, je me séchais et m’habillais des vêtements que Lauren m’avait apportés un peu plutôt dans la journée.

J’eus de nouveau des vertiges, je me laissais tomber par terre et respirais doucement le temps que çà passe.

J’allais crever, James allait me laisser me vider de mon sang. Les seules choses qui me rassurèrent étaient que ma fille devait être en sécurité maintenant et que j’avais pu retrouver Edward. Je pouvais mourir tranquille et en paix maintenant ; je me laissais doucement partir de toute façon je n’avais plus la force.

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